Un petit article avec des sujets divers ^_^
Vous connaissez la marque de sacs de luxe Louis Vuitton ? Et bien moi je ne connaissais pas avant qu'Amstrad m'en parle quand il est venu (on en avait vu dans une boutique et j'avais été impressionné du prix pour un tel truc...). Et depuis ce jour, je vois, chaque jour matin et soir, au moins une personne avec un tel sac. J'en peux plus, j'espère que je vais réussir à tenir pendant encore 4 mois...
Avec un peu de chance, j'en verrai plus en France...
Voici un extrait d'une réunion entre architectes d'aménagement du territoire japonais :
- "Il nous faudrait un pont pour passer au dessus de la gare de Nakai. En métal, c'est moins cher et plus rapide", annonce le chef.
- "Mais ça va faire moche !" réplique le petit stagiaire français, ayant parvenu à se projeter dans le futur.
- "Moche ? ça veut dire quoi ?" répond un membre de l'équipe.
- "Je sais pas, mais en tout cas ça serait pratique un tel pont !" rétorque le dernier.
Voilà l'histoire de la construction du magnifique pont que vous voyez sur la photo. Tiré d'un histoire vraie (dans le référentiel de mon imagination).
Toujours à la même gare, le même jour de pluie, arrive un train. Train qui me fait furieusement penser à "tonari no totoro no neko basu". En moins joli, bien sûr...
Et enfin, voici un petit objet acheté pendant la fête de Todai du post précédent. Ça sert en fait de support à bouteilles, de vin par exemple. Je suis particulièrement friand de ces objets qui attirent l'attention au premier regard. Et hop, un nouveau souvenir du Japon pour 3€50 !
samedi 24 mai 2008
Quelques histoires...
Ueno et Tôdai
Plutôt que de rester chez moi un samedi où il est censé pleuvoir dans la journée, je suis sorti pour faire une promenade à Ueno, comme mon guide du Japon l'indiquait. Je suis sorti un peu des sentiers balisés par le guide en question, et heureusement !
La première chose intéressante que j'ai vue, c'est le musée national de Tokyo (à droite). Je suis pas toujours très musée (je suis un humain en fait), mais je me suis dit que ça pouvait être intéressant. On y voyait des laques, des céramiques, des armures, des armes, des paravents, des vêtements, des rouleaux, ...
Il y avait quelques thèmes intéressants, mais souvent très peu représentés malheureusement (armures, objets de la vie quotidienne, paravents). Beaucoup d'archéologie, ce qui m'a fait me rendre compte que, si je peux apprécier de la peinture, ou certaines autres formes d'art, voir des vieilleries déterrées et dégradées m'intéresse beaucoup moins.
Bizarrement, le musée qui contenait des pièces intéressantes était très vide de monde. Par contre, une exposition spéciale sur les trésors d'un temple semblait intéresser de (trop ?) nombreux japonais. Je n'ai décidément pas l'âme d'un fan de musées...
Les photos que je mets sur le picasa sont parfois un peu floues, c'est pas évident de faire de bonnes photos dans un musée...
Je suis ensuite parti vers le parc Ueno. Celui-ci est particulièrement célèbre pour ses cerisiers en fleurs. Mais il est beaucoup plus terne quand les pétales sont tombés, malheureusement... L'intérêt était donc surtout de voir quelques temples/pagodes, comme sur la photo à côté.
Une fois le tour du parc fini, j'ai quitté la promenade du guide pour aller vers le campus principal de Tôdai. On voit sur la photo l'horloge de l'entrée principale, comme dans love hina. Le campus est énorme, et j'aurais vraiment préféré avoir mon stage là-bas que dans mon annexe...
Enfin j'ai au moins la chance d'être venu le jour d'une fête annuelle, célébrant je pense la rentrée (en avril, je le rappelle), et histoire de faire rentrer un peu d'argent dans les poches des étudiants. Il y avait dont plein de stands (entre 100 et 200) faisant des trucs à manger, ou à boire. A chaque stand, des étudiants ou étudiantes interpellent les passant pour les inciter gentiment à acheter quelque chose à manger. Dommage qu'il pleuvait à la fin, quand je suis arrivé :(
vendredi 23 mai 2008
Un étranger à Tokyo...
J'ai envie de consigner dans ce blog, non seulement ce que je fais, mais aussi les impressions que j'ai de la ville, de la culture, des japonais...
Lorsqu'on vit dans une ville, on devient de moins en moins impressionné ou étonné par l'environnement, les comportements. La vie quotidienne efface les particularités, bref, on s'habitue. Si je ne fais pas un effort pour décrire ce que je vois tous les jours, je ne pourrai pas montrer à quel point la vie est différente à Tokyo.
Une journée banale commence par une toilette quotidienne, un petit déjeuner (céréales achetées dans un magasin d'import), un petit tour sur internet, et le départ pour le boulot.
J'habite à une minute de la gare, en proche banlieue. A Tokyo, les commerces se développent à proximité de ces gares, et les quartiers deviennent plus résidentiels en s'éloignant.
En arrivant à la gare, on voit toujours venir des gens de tous les côtés, voulant prendre le train eux aussi. Parfois, on voit une vraie foule de gens sortir en même temps, signe qu'un train vient d'arriver.
Je passe mon badge devant le lecteur, les portes ne se ferment pas, je passe et j'attends le prochain train. Au quai, plein de publicités, de distributeurs de boissons, de gens, de repères pour indiquer les portes des wagons. Lors des heures de pointe, les japonais sont très disciplinés et se rangent par deux en file indienne pour attendre le train.
Je monte dans le train, et arrive 25 minutes après à Nakai. Ici, nombreux sont les gens à descendre pour changer de ligne. J'en fais partie.
Chaque train comporte au moins 8 wagons, et la foule s'amasse à la sortie, alors qu'on était pas si serrés à l'intérieur du train. C'est impressionnant de voir autant de monde, une telle masse de gens qui se lèvent pour travailler. C'est peut-être pareil à Paris, mais je n'ai jamais vécu là-bas, et je ne peux donc pas vraiment comparer.
J'emprunte ensuite le métro pendant 5-10 minutes (je le rends à la fin). Le réseau de Tokyo étant très dense, certains métro sont très profonds sous terre. Train, métro, même constat, toujours autant de monde.
Quasiment que des japonais partout. J'ai un aspect différent, mais je n'ai pas l'impression d'être reluqué particulièrement, aucun sentiment de malaise. Mais quand je vois un étranger, il me saute tout de suite aux yeux et c'est moi qui le regarde plus particulièrement. Alors que je vois très peu de japonais me regarder (la discrétion fait aussi partie de leur culture), je croise souvent le regard avec ces étrangers. Ils (et moi avec donc) ressortent complètement, mais on ne s'en rend vraiment compte que quand on en voit un autre. Très bizarre...
15 minutes de marche, et me voilà au labo. Le labo invite, recrute, ou forme beaucoup d'étrangers. Les japonais qui y sont parlent souvent anglais, et sont pour la plupart très ouverts. Ils ont l'habitude de voir des étrangers. Tanoue par exemple, est très blagueur, et ose beaucoup pour un japonais.
Les japonais du labo sont quasiment les seuls que je connais, ce qui me donne une bonne impression de la population. Il m'est aussi arrivé d'en rencontrer quelques uns dans la rue ou dans des bars, qui étaient très content de voir des européens.
Les japonais ne sont donc pas aussi fermés qu'ils pouvaient l'être à une époque, et tendent à se moderniser en s'intéressant de plus en plus à l'extérieur. Les extrémistes sont peu appréciés, car conservateurs d'un Japon rigoureux, et peu libertaire.
Toutefois, il reste compliqué pour un étranger de se débrouiller dans la vie de tous les jours au Japon, vous vous en doutez, à cause de la langue et de leur système d'écriture. Ainsi, même si la population est sympathique et accueillante, il n'est pas évident de se sentir vraiment chez soi. A moins de vraiment travailler dur pour maitriser l'écrit et l'oral japonais, un étranger restera toujours un étranger. C'est pourquoi je pense que je ne pourrai pas faire ma vie ici. Je suis content d'y passer autant de temps, mais j'ai abandonné les chimères qui me donnaient envie de m'y installer avant d'y venir...
Ce post prenant en longueur, je l'arrête ici. D'autres du même genre suivront, quand j'y aurai un peu plus réfléchi !
Petit repas entre colocs
Tout d'abord, à ceux qui s'étonnent de la basse fréquence des posts, ainsi que du décalage temporel entre les faits réels et leur consignation à cet endroit précis, je dis : "bonjour, comment allez-vous ?". Oui, c'est important de prendre des nouvelles de temps en temps...
Ainsi, samedi dernier, avait lieu un repas entre colocataires, à l'initiative de l'espagnol qu'on ne voyait jamais. Finalement il est super sympa, mais très difficile à comprendre (que ce soit en espagnol ou en anglais), et c'est aussi un peu pour ça qu'on évitait la discussion. Oui, honte à nous.
Et l'espagnol en question s'est finalement avéré être un cuisiner expérimenté, et il n'a pas fait dans la dentelle au niveau des quantités, et de l'effort apporté.
Assez impressionés, David et moi sommes donc allés faire les courses avec l'intention de ne pas faire trop pâles figures. L'italien vantard (Canadien mais Italien de souche), et le Français orgueilleux !
Vous voyez donc les plats sur la droite, avec un risotto, une tortilla de patatas, des tentacules, du poulet à la sauce au whisky, une salade de pâtes au saumon, une espèce de pizza, des onigiri, une salade de carottes, du pain et du tofu grillé. Les desserts sont venus un peu après...
Et voici une photo de groupe, avec moi, Yeeyoung qu'on avait appelée pour qu'elle vienne nous donner un coup de bouche pour tout manger, David et Philippe, la copine de l'espagnol, et l'espagnol lui-même. Photo prise par Noriko, invitée par l'espagnol.
Un très bon repas, qui nous a permis d'avoir à manger pour quelques temps après !
Pour finir, un petit cadeau acheté à Coolzy ^_^
mardi 6 mai 2008
Le Tanzawa san
Pour la golden week (période contenant 5 jours fériés à la suite), nous avons fait une bonne randonnée de 2 jours, et c'était tout simplement génial ! A la fois au niveau de la difficulté assez importante, des paysages incroyablement variés, des expériences, des discussions, rien à redire. Voilà donc l'histoire...
5h30 du matin, on se réveille, et forcément, David et moi sommes un peu à la bourre. On rejoint les autres à Shinjuku, à savoir Viviana et Yeeyoung qui étaient venues le mardi d'avant, et deux Français que je connaissais pas encore : Min et Greg.
Aux alentours de 9h-10h, nous arrivons aux pieds des montagnes, et commençons à grimper après avoir serré nos chaussures. Ce que vous me voyez mettre sur la photo, ce sont des guêtres anti-sangsues. Le Tanzawa est en effet réputé pour ce risque. Malheureusement, on en a pas vu une seule :(
Fin prêts pour la varappe, on commence doucement, avec des chemins lisses et légèrement pentus, se transformant peu à peu en chemins rocailleux, ou à escaliers, beaucoup plus pentus ! Et ça pendant environ 1000m de dénivelé...
C'est comme ça que nous arrivons à la première étape de l'ascension, la tête dans les nuages qui constituent un fameux brouillard volumétrique. Dommage, on rate une bonne partie du paysage à cause de ça... Mais en contrepartie, on se retrouve dans une ambiance parfois digne d'un film d'horreur !
Après un repas plus conséquent que les quelques grignotages d'avant, nous voila repartis direction plus haut encore.
Arrivés au premier chalet 2 heures plus tard (15h), nous nous posons la question : "est-ce qu'on s'arrête là pour dormir, ou est-ce qu'on fait encore deux heures pour aller au plus haut sommet ?" (la nuit tombe vers 18h). Fougueux gaillards, nous prenons la route pour le prochain chalet.
Le chemin descend un peu, on suppose que le chemin est très vallonné et nous continuons.
Après 30 min de descente, Yeeyoung réalise qu'on s'est trompé de chemin...
Privilégiant la sécurité, on fait demi-tour (2km de montée), et on choisit de passer la nuit au premier chalet.
Nous voila revenus sur nos pas, et maintenant que la journée de marche est finie, c'est parti pour l'apéro ! Vin, fromage, saucisson au poivre, cacahuètes... De quoi changer des repas japonais !
On voit sur la photo la table, et derrière, dans la brume, le chalet ou on passera la nuit. Et quelle nuit...
Pour 7000 yens (50 euros), on a le diner, la nuit, et le petit déjeuner. C'est pas donné, je l'avoue. Un très bon diner, sans poisson (pas évident à acheminer, tant mieux !), des toilettes infâmes, et un futon (entre 1,20 et 1,50m de large) pour... 3 personnes !
En alternant les sens pour avoir plus de place (oui, le centimètre était devenu un bien précieux), et devant supporter une chaleur de tous les diables ainsi que des ronflements venus d'une autre planète, on s'est tous accordés à dire que ça avait été une des pires nuits de notre vie. Les japonais étant définitivement inhumains, ils ont tous dormi avec des couvertures...
Si cette nuit était insupportable, au moins on en rigolera par la suite !
Tout heureux de voir enfin le jour se lever, on prend le petit déjeuner japonais (riz aux légumes, trucs salés bizarres ou dégueu), et nous voila de nouveau devant un dilemme : soit 8h de marche, en passant par le sommet, soit 5 heures en descendant directement. Yeeyoung étant encore une fraiche randonneuse, et Viviana n'ayant pas des chaussures de marche correctes, on considère comme plus sage de descendre directement.
Nous voila donc partis pour la descente, par le même chemin qu'hier, celui où on aurait pas dû aller. Et heureusement qu'on a fait demi-tour !
Le chemin faisait plus de 10km, et il nous a bien fallu les 5 heures pour le faire. Là, on a eu de l'aventure, avec des passages dignes d'Indiana Jones (cordes et ponts), ainsi qu'un serpent venimeux agressif ! Si on avait fait ce chemin de nuit, nul doute qu'on aurait pu y rester...
Arrivés en bas, gros choc. On avait plus vu la civilisation depuis tellement longtemps !
On prend donc le bus, puis le train pendant près d'1h30 pour aller finir la journée dans un onsen. Sales comme on l'était, ça ne pouvait nous faire que le plus grand bien.
Ce sont en fait ce qu'on appelle les bains japonais. Ils nous prêtent un yukata (Kimono léger) pour se promener à l'extérieur des bains, et on est tout nus, avec séparation hommes / femmes. Douche assis, sauna, hammam, et rotenburo, le tout à l'eau de source chaude.
Après ça, un repas du style japonais (pas très bon donc ^_^), mais le tout dans une ambiance très classiquement japonaise, magnifique.
Une fois la journée terminée, éreintés, nous voila de retour chez nous à minuit du matin. Heureusement que le lendemain est férié aussi...
On ne retiendra donc que du bon de ce séjour, et vivement la prochaine aventure !
N'hésitez pas à faire un tour sur le picasa pour voir toutes les photos.
(pfiou, mon post le plus long depuis le début...)
samedi 3 mai 2008
Ascension du Takao San
Mardi dernier (29 avril) était un jour férié au Japon. Ce qu'on fête ? ben c'est très simple, c'est la... ah ben non je sais pas...
Enfin tout ça pour dire qu'on a pu en profiter pour faire une petite randonnée histoire de changer d'air, organisée par David le coloc québecquois. C'est comme ça que nous sommes allés gravir le Mont Takao (599m).
A une heure de train de Tokyo, à peine plus de 2€, nous voilà en plein région montagneuse.
Je passe les quelques détails et photos visibles aussi sur le picaca, et j'arrive à celle là, prise depuis un petit point d'observation. Il s'agit d'une vue sur Tokyo (on voit d'ailleurs mon bâtiment, vers le milieu...), et on remarque la forme très caractéristique des montagnes du coin.
Ensuite, on peut remarquer la différence entre les sentiers français (constitués en général de lacets), et les sentiers japonais (assez rectilignes, avec des escaliers). Les escaliers en question sont assez jolis, bien que faits avec du béton imitation bois. On s'y tromperait...
Sur les points clés des sentiers, on touvait beaucoup de boutiques et de petits points de restauration, pour les touristes randonneurs. Ci-contre, la photo d'un poisson dans un aquarium, regardant ses potes se faire griller, en attendant son tour...
Sur la photo, de gauche à droite : un touriste allemand, David, Viviana (argentine), Yeeyoung (coréenne qui nous aide pour la traduction japonais-anglais), et Éric (américain à la base). Moi je prenais la photo...
Une bien belle journée, qui était en fait surtout une mise en bouche (on a parcouru seulement une dizaine de kilomètres). Le Takaosan propose aussi un parcours supplémentaire
de 15km montant jusque 870m, sûrement pour une prochaine fois.
Mais surtout, ça nous a donné un nouveau but pour ce séjour au Japon : arriver progressivement à gravir le Mont Fuji !
vendredi 2 mai 2008
Visite d'Amstrad
Je tiens à préciser la signification du titre : je n'ai pas visité Amstrad, c'est lui qui est venu à Tokyo me rendre visite (en couplé avec un déplacement professionel : il travaille chez Valeo à Shanghai).
Pour la première soirée, on est allé manger dans un petit bar à brochettes, comme il y en a plein dans une ruelle de shinjuku. Des brochettes de champignons, de tofu, de poivrons, d'ail, de poisson, de poulet, ... Pas mauvais mais pas super copieux, le tout pour la somme de 14€, annoncé à 10€. Vu mon faible japonais, et l'éventualité d'une taxe et de l'eau du robinet payante, je préfère éviter le dialogue...
On est ensuite allé dans une des nombreuses salles de jeu du quartier. Plusieurs étages, avec des jeux très variés : la pince pour attraper des peluches ou des gâteaux, les pousse-pièces, pachinko, machine à sous, jeux de flingues bien immersifs, ...
Pour 100 yens (0,65€) la partie en général, on a testé quelques trucs, dont le super jeu ou on peut tenir deux méga guns à la rambo !
J'essaierai de prendre plus de photos des jeux, mais je crois qu'elles sont interdites...
Le lendemain, au programme : visite des jardins de l'empereur, dont une bonne partie était fermée, malheureusement. Mais on a quand même pu voir de bien jolies choses, comme visible sur le picasa.
Après être sortis du parc, nous avons longé les douves et sommes arrivés, après une longue marche, devant un des paysages montrés dans mon guide du Japon ! Nous n'avons pas pu résister à nous prendre en photo devant...
Nous sommes ensuite allés faire un tour à Shibuya, Harajuku, où la plupart des attractions étaient des boutiques de mode... Les rues pavées de monde étaient assez impressionantes, ainsi que les crêpes que je devrai goûter un jour.
Enfin, pour ne pas finir la journée et commencer celle d'après, on a fait un petit tour de boites/bars à Roppongi, obligés de veiller jusque 5h du matin pour attraper le premier train ^_^